LES CAHIERS DE LA LCD – Lutte Contre les Discriminations
Les cahiers de la LCD sont une nouvelle revue dans le paysage universitaire français. Ils visent à rassembler les connaissances et enrichir la réflexion et l’action autour des questions liées à la lutte contre les discriminations. Ainsi formulés, les cahiers ne sont pas uniquement une revue « qui traite » des discriminations mais également une revue « qui lutte » contre ces dernières à travers les propositions des chercheuses et chercheurs, mais aussi des acteurs et actrices de la lutte contre les discriminations. A destination des universitaires et étudiant.e.s comme des professionnel.le.s du champ des discriminations, les cahiers de la LCD encouragent des propositions d’articles et de thématiques variés, à l’interface des compétences académiques et professionnelles.
Johanna Dagorn
Arnaud Alessandrin
1er Appel à articles des CAHIERS DE LA LCD
LA VILLE FACE AUX DISCRIMINATIONS :
Les cahiers de la LCD sont une nouvelle revue dans le paysage universitaire français. Ils visent à rassembler les connaissances et enrichir la réflexion et l’action autour des questions liées à la lutte contre les discriminations. Ainsi formulés, les cahiers ne sont pas uniquement une revue « qui traite » des discriminations mais également une revue « qui lutte » contre ces dernières à travers les propositions des chercheuses et chercheurs, mais aussi des acteurs et actrices de la lutte contre les discriminations. A destination des universitaires et étudiant.e.s comme des professionnel.le.s du champ des discriminations, les cahiers de la LCD encouragent des propositions d’articles et de thématiques variés, à l’interface des compétences académiques et professionnelles.
Pour ce premier appel à articles, la revue « Les cahiers de la LCD » (Lutte Contre les Discriminations) a décidé de s’intéresser aux villes, tant dans leurs usages que dans leurs politiques et gouvernance. Depuis 2014, la politique de la ville s’ancre plus assurément encore du côté de la lutte contre les discriminations (CGET, 2014) dans des plans territoriaux de lutte contre les discriminations inscrits au sein des contrats de ville, et dans leurs évaluations prévues . L’accompagnement de ces politiques et leurs évaluations par des actreurs/trices de terrain ou par des chercheur/se/s entre directement en écho avec les préoccupations de la revue.
Il conviendra aux auteur.e.s, de saisir ce que les villes font, ou ne font pas, en matière de lutte contre les discriminations, mais également de proposer des analyses comparatives à l’échelle nationale ou internationale . La question des discriminations trouvant des déploiements aussi bien subjectifs (Dubet et al, 2013) que territoriaux, il s’agira d’appréhender pareillement le sentiment de discrimination des habitant.e.s en fonction des différents critères de discrimination reconnus dans le droit ou en débat actuellement, qu’en fonction des différents espaces concernés par les processus à l’œuvre dans le sentiment de discrimination. A cet égard, les questions relatives aux services publics et privés dans la ville, à l’espace public, aux transports ou aux aménagements sont encouragées. L’actualité récente incite notamment à investir le champ des recherches portant sur les discriminations liées aux religions et/ou origines réelles ou supposées : délit de faciès (Simon, 2006), lieu d’habitation (Cuturello, 2011)… De la même manière on pensera à des formes de discriminations liées au genre dans l’analyse des villes et de leurs usages (marches exploratoires de femmes, gender budgeting….) ou bien encore à l’état de santé (Larrouy, 2011). Seront pareillement appréciées des textes portant sur des discriminations et des sentiments de discriminations peu étudiés : les homophobies (Alessandrin et Raibaud, 2014), les discriminations à l’encontre des roms, des prostituées ou des personnes trans. L’approche intersectionnelle, qui évite la segmentation de ces questions et rend compte de la complexité des phénomènes sera privilégiée dans ce numéro de revue (Noel, 2011).
Enfin, le sentiment de discrimination trouvant parfois son terreau dans les liens qu’entretiennent les notions de « diversité », de « représentativité » et de « discriminations », nous poserons la question suivante : se sent-on moins discriminé.e dans une ville qui nous représente dans sa communication externe ou dans ses organigrammes ? Dans le même mouvement, les recherches mettant en perspective le sentiment de discrimination dans la ville et les imaginaires sociaux et médiatiques de l’urbain pourront être intégrées.
Arnaud Alessandrin
Naïma Charai
Johanna Dagorn
Dates limites d’envoi et conditions :
• L’ensemble des articles soumis à expertise devront-être envoyés simultanément aux deux adresses suivantes avant le 28 février 2016 : johannadagorn@hotmail.com et arnaud.alessandrin@gmail.com
• Les articles feront l’objet d’une double expertise
• Les auteur.e.s seront informé.e.s de la recevabilité de leur proposition, ou de la correction et types de corrections le 31 mars 2016 au plus tard.
• Les articles retenus devront être envoyés modifiés, avant le 20 avril 2016.
La publication du premier numéro sur « La ville face aux discriminations » est prévue en mai 2016 (en ligne ).